Saule Clodohald (25 décembre 1982 / - ) est cuisinière et serveuse à l'Auberge du Chat qui Pêche, à Lutèce, et est connue pour sa cuisine fortement épicée. Elle aspire à devenir romancière de fantasy, même si elle peine à percer. Son père est Amphitryon Clodohald, directeur des SSAE de l'HDGSA.
Enfance à Saint-Archambault[]
Saule Clodohald est la fille d'Amphitryon Clodohald, directeur des SSAE de l'HDGSA et de sa femme Berthe (née Frisotin), morte en couche. Elle est née dans le logement de fonction de son père, à minuit, une nuit de Noël, avec un mois d'avance et un frère jumeau mort-né. La maïeutimage de garde était la Mt Panaris, depuis retraitée. Son prénom, d'inspiration naturaliste, est sans doute une référence de son père aux décoctions que prenait sa mère pour calmer ses douleurs. Ses trois frères et soeurs (...), plus âgés qu'elle, ont été scolariés à Beaubâtons puis ont quitté le foyer, et ils ont été peu présent durant son enfance.
Saule est décrite comme une enfant turbulente et intrépide, escaladant les toits de l'HDGSA et se liant d'amitié avec nombre de garnements orphelins. Il est dit qu'elle "vola la petite fiole dans la veste de Barn pour voir ce qu'il y avait dedans, tira des couettes, des tresses, des cheveux courts, se battit et faillit se rompre le coup en tombant d'une échelle de la Bibliothèque Zamarine, dans une section où elle n'avait pas à être". Son père aspirait alors pour elle à une carrière d'infirmière, voire qu'elle lui succède à la tête des SSAE.
A 11 ans, elle entre à Pandimon dans la maison Dilensaë, rompant ainsi avec la tradition familiale de scolarisation à Beaubâtons, et après avoir brûlé une lettre écrite par son père à titre de protestation. Ce dernier ne perdra pas, dans les années suivante, une occasion d'essayer de la former à prendre sa suite, lors de ses vacances entre les murs de l'HDGSA. Elle veillera, durant cette période, sur Merle Ventdenuit, l'un des pensionnaires, vraisemblablement par pitié.
Adolescence à Lutèce[]
A la sortie de Pandimon, Amphitryon Clodohald inscrit Saule de force à la préparation du Carré et négocie pour elle un stage informel dans l'un des services de l'HDGSA. Se montrant extrêmement rebelle et insolante, elle ne s'y rendra qu'une journée et continuera effrontément de s'opposer à toutes les décisions, suggestions et même aux éventuels compliments de son père. A cette époque, ses styles vestimentaires et capillaires varient beaucoup (elle porte notamment les cheveux longs, courts, bruns, rose) et traverse même une phase wizzard-punk et une phase gothique.
Saule décide de quitter le logement de fonction de son père et s'installe dans la pension de jeunes-filles fondée par la Mt Panaris retraitée : la Pension Panaris, où elle loge encore à ce jour. Tout en travaillant à une gamme variée de petits boulots, elle se met à fréquenter les étagères de livres de Shakespeare and Co. et retourne ponctuellement à Pandimon où elle anime un atelier d'écriture. C'est dans ce cadre qu'elle rencontre Enguerrand Caupona, le fils de l'aubergistre du Chat qui Pêche, où elle postule en 2002 et décroche un emploi de cuisinière et serveuse. Elle n'a pas adressé la parole à son père depuis lors.
Service au Chat qui Pêche[]
Depuis 2002, Saule officie à l'Auberge du Chat qui Pêche, en tant que cuisinière et serveuse.
Avant son arrivée, un couple officiait en cuisine et au service : les Hesperus, des gens âgés qui avaient fait partie de l’équipe de la première heure du grand-père Caupona. Ils allaient prendre leur retraite, en Bourgogne, et le patron voulait former du sang neuf en cuisine. Saule a appris de Mme Hesperus.
Sa cuisine est souvent riche et surtout très épicée, en raison de son affection particulière pour le paprika et le piment-ardent. Elle a retrouvé, à l'auberge, Merle Ventdenuit, sur lequel elle continue de veiller, à la manière d'une soeur auto-proclamée.
Ses plats de prédilection comprennent :
- Des amuse-bouches très salés destinés à provoquer la soif chez les clients
- Des pot-au-feux au parika et aux légumes oubliés
- La crème Xochiquetzal
- [A compléter]
Aspirations à une carrière d'écrivan[]
Parallèlement, Saule continue d'écrire, produisant notamment "L'Ombre du Soleil", un ouvrage de science fiction sorcière racontant l'exode d'un peuple photosynthétique cherchant à subsister sur une terre dont le soleil est mourrant. Cette histoire, tissée de romance, est le reflet d'un net penchant fleur bleu chez la jeune-femme, et s'inspire largement de ses proches et de son histoire.
Refusée chez tous les éditeurs où elle soumet ses manuscrits, elle sera finalement éditée par les rotatives de la l'imprimerie Miracle, grâce à l'intervention de Floréal Deslanternes et des biais de diffusion du Cercle des Parvenus du Pavé.
Psychologie[]
Saule a un esprit de contradiction et d'opposition très développé et beaucoup d'aplomb. Elle n'en est pas moins sociable et généreuse, prenant ponctuellement sous son aile des êtres qu'elle juge "fragiles" dans quelques élans d'instinct maternel. Derrière des aspects bruts et gros sabots, elle cache une nature particulièrement romantique. Sa vie sentimentale est décrite comme houleuse et versatile, et elle sait se montrer particulièrement grivoise, dans son humour quotidien.
Anecdotes[]
- Saule porte une gamme variée de vêtements, allant d'inspiration moldue à de lourds velours bleus brodés d'or.
- Elle porte le plus souvent sa baguette dans ses cheveux, retenus en chignon lâche. Elle juge ceci pratique pour la ranger, surtout lorsqu'elle cuisine.
- On lui attribuerait des passades amoureuses avec Ludovic Mallard, Paolo Stoppa, Floréal Deslanternes et le capitaine de l'équipe de Quidditch du Lutèce Saint-Germain.